Péripéties et aléas sur le chemin (french in the text)
Péripéties
Le local que j'avais réservé il y 3 semaines a finalement été écarté. Dès la première rencontre avec le propriétaire du local, il avait eu des propos étranges. Lorsque, enfin 3 semaines après nous avoir laissé la clef, il voulait le paiement du mois passé et le mois en cours, en plus les deux mois habituels de caution, j'ai refusé, car on n'avait pas eu le temps de nous installer. Bien qu'ayant les clefs depuis quelques jours, nous étions sans contrat de location. Ou bien espérait-il qu'on lui fasse les réparations et la décoration, et engager un architecte pour faire un projet d'étude sans contrat de location? Pensait-il qu'une entreprise qui s'installe pour la première fois dans un local puisse le faire en 2 -3 jours?
Rencontre avec un propriétaire de local
A la fois son attitude changeante et cette nouvelle exigence abusive m'ont convaincue de ne pas céder.
En effet, il m'est revenu à l'esprit que le jour de la visite des lieux, il m'avait posé un lapin prétextant qu'il ne m'avait pas vu, que je n'étais pas venue au rendez-vous. Il s'est même fâché au téléphone, ce qui m'a paru étrange, quand j'ai insisté sur le fait que j'y avais bien été. Finalement il a accepté de revenir au local et je l'ai vu et reconnu pour l'avoir vu passer devant moi et devant le local sans rien de dire et sans s'arrêter. A ce moment-là je ne pouvais pas savoir qui il était tandis que lui pouvait se douter qu'une personne arrêtée devant son local portable en main, devrait bien être la personne qu'il l'avait appelé pour voir ce même local. Quand il s'est donc présenté, je le lui ai dit qu je l'avais vu, mais il ne m'a rien dit. Etrange.
Une fois à l'intérieur, il m'a proposé directement la location sans contrat avec règlement au noir. Quand je lui ai exprimé ma préférence pour l'officiel, c'est-à-dire un contrat, il m'a demandé si j'avais des propriétés à apporter comme garantie. J'ai trouvé étrange encore sachant que ce n'est pas normal d'exiger un garant pour une simple location. Enfin, en voyant mon refus de payer les 2 mois pré-signature du contrat, il m'a demandé de lui rendre les clefs. Je les lui ai rendues sans aucun regret. En fait, je suis plutôt contente et soulagée d'avoir pu savoir avec quel genre de propriétaire on avait à faire avant de m'engager.
Elargissement du capital social
Entretemps, nous avons fait l'élargissement du capital social comme prévu et fait entrer un nouveau sociétaire à l'entreprise. La semaine prochaine, il est prévu de signer devant notaire ce changement dans les statuts ainsi que le changement de domicile social, devenu désormais l'adresse de mon nouvel appartement en propriété. D'autre part la société possède maintenant un numéro fiscal Siret (CIF en Espagne) définitif.
Déménagement en vue
Effectivement, en parallèle avec le démarrage de la société, j'ai acheté un nouvel appartement, à Alicante, ville capital de province, où je vivais auparavant. Pour ceux qui ont eu le courage de lire ce récit de création de société depuis le début, ils se souviendront que je contemplais plusieurs scénarios pour l'année qui vient entre démarrer l'entreprise ici à Ibi et déménager le tout plus tard ou démarrer la société dans la ville où je souhaite vivre à moyen terme et abandonner la location pour y acheter déjà un appartement. La solution de déménager et monter la société paraissait dans un premier temps plus compliquée à mener de front, mais s'avère en fait le plus rentable au niveau coût d'opération et bien plus intéressant sur le plan entreprise.
Aléas
L'achat s'est fait en février. Date d'emménagement: début mai, après des travaux de rénovation dans la salle de bain et la cuisine, la pose de nouveaux sols en gré partout et les peintures. Avec l'achat d'un appartement vient les surprises. Et la surprise cette fois est de taille. En effet, à part la visite d'inspection du bureau municipal d'urbanisme, obligatoire pour accorder le raccord de l'électricité, la ville nous impose la rénovation complète de l'installation, en partant du compteur de l'immeuble, en somme, la mise aux normes 2007. Ce n'est pas tout. Seconde surprise, aussi de taille, on m'a fait savoir, il y a 2 semaines, que préalable au raccord au réseau d'eau, l'appartement doit faire l'objet d'une inspection de salubrité et recevoir un certificat de habitabilité émis par le bureau d'urbanisme.
Je me console en disant qu'au moins je n'aurais jamais à craindre des surchauffes ni des courts-circuit et les vieux tuyaux en plomb seront entièrement remplacés par un circuit en cuivre neuf. On dit même que le cuivre est plutôt efficace pour tuer les petites bêtes comme celles de la légionelle.
Alice devant la salle des glaces
L'inspection est prévue demain matin à 8h00. Petit détail pour ajouter du suspense à l'affaire: l'ensemble d'immeubles, qui occupe un pâté de maisons entier, possède un seul numéro de rue, mais deux entrées sur des rues parallèles. De plus, le nom de la rue ne paraît pas sur les plans.
Si un jour ce fut réellement une rue ou un passage publique, aujourd'hui il n'en reste rien, car, fermé par des grilles aux deux extrémités, le portail donne sur des marches qui mènent à la grande place qui occupent le centre avec 14 immeubles autour, le rez-de-chaussée étant en fait au niveau d'un premier. Pour compliquer le tout, le timbre de mon interphone n'a jamais été connecté et ne sonne donc pas.
Résultat: il est inutile d'attendre les livreurs dans l'appartement. Si j'attends devant une des portes d'entrée, il se peut bien que les inspecteurs d'urbanisme se présentent à l'autre porte dans la rue opposés. Comme Alice dans la maison des glaces.
Une adresse qui n'existe pas
D'ailleurs je viens d'en faire l'expérience à deux reprises, la première avec un service d'enlèvement de vieux meubles, style Emmaus, qui m'a soutenu mordicus que l'adresse n'existait pas. A l'époque, je pensais que c'était lui qui ne voulait pas se déranger. Et la seconde fois le problème s'est présenté avec la livraison du nouveau chauffe-eau électrique par une agence multinationale de transport de colis. Depuis deux semaines sans pouvoir prendre réception, eux passant devant le portail sans laisser d'avis de passage et sans appeler, et mon ouvrier attendant sans jamais voir ni recevoir d'appel de personne. Aujourd'hui, le livreur, sans doute s'estimant vaincu, s'est enfin décidé à m'appeler. Pourquoi faire court et simple quand on peut faire long et agonisant. Soulagée de récupérer mon nouveau chauffe-eau enfin, j'ai immédiatement prévenu l'ouvrier, et voilà, en 5 minutes le chauffe-eau était livré.
Il faut absolument que désormais je donne une adresse de livraison dans une des rues parallèles pour éviter ce problème et espérer que le problème de l'interphone se règle au plus vite.
Les inspecteurs des travaux finis
Demain donc, On attend Messieurs les inspecteurs des travaux finis du bureau d'urbanisme. Vont-ils donner leur bénédiction, le fameux certificat de habitabilité(certificado de habitabilidad)? Normalement oui... à suivre.
Le local que j'avais réservé il y 3 semaines a finalement été écarté. Dès la première rencontre avec le propriétaire du local, il avait eu des propos étranges. Lorsque, enfin 3 semaines après nous avoir laissé la clef, il voulait le paiement du mois passé et le mois en cours, en plus les deux mois habituels de caution, j'ai refusé, car on n'avait pas eu le temps de nous installer. Bien qu'ayant les clefs depuis quelques jours, nous étions sans contrat de location. Ou bien espérait-il qu'on lui fasse les réparations et la décoration, et engager un architecte pour faire un projet d'étude sans contrat de location? Pensait-il qu'une entreprise qui s'installe pour la première fois dans un local puisse le faire en 2 -3 jours?
Rencontre avec un propriétaire de local
A la fois son attitude changeante et cette nouvelle exigence abusive m'ont convaincue de ne pas céder.
En effet, il m'est revenu à l'esprit que le jour de la visite des lieux, il m'avait posé un lapin prétextant qu'il ne m'avait pas vu, que je n'étais pas venue au rendez-vous. Il s'est même fâché au téléphone, ce qui m'a paru étrange, quand j'ai insisté sur le fait que j'y avais bien été. Finalement il a accepté de revenir au local et je l'ai vu et reconnu pour l'avoir vu passer devant moi et devant le local sans rien de dire et sans s'arrêter. A ce moment-là je ne pouvais pas savoir qui il était tandis que lui pouvait se douter qu'une personne arrêtée devant son local portable en main, devrait bien être la personne qu'il l'avait appelé pour voir ce même local. Quand il s'est donc présenté, je le lui ai dit qu je l'avais vu, mais il ne m'a rien dit. Etrange.
Une fois à l'intérieur, il m'a proposé directement la location sans contrat avec règlement au noir. Quand je lui ai exprimé ma préférence pour l'officiel, c'est-à-dire un contrat, il m'a demandé si j'avais des propriétés à apporter comme garantie. J'ai trouvé étrange encore sachant que ce n'est pas normal d'exiger un garant pour une simple location. Enfin, en voyant mon refus de payer les 2 mois pré-signature du contrat, il m'a demandé de lui rendre les clefs. Je les lui ai rendues sans aucun regret. En fait, je suis plutôt contente et soulagée d'avoir pu savoir avec quel genre de propriétaire on avait à faire avant de m'engager.
Elargissement du capital social
Entretemps, nous avons fait l'élargissement du capital social comme prévu et fait entrer un nouveau sociétaire à l'entreprise. La semaine prochaine, il est prévu de signer devant notaire ce changement dans les statuts ainsi que le changement de domicile social, devenu désormais l'adresse de mon nouvel appartement en propriété. D'autre part la société possède maintenant un numéro fiscal Siret (CIF en Espagne) définitif.
Déménagement en vue
Effectivement, en parallèle avec le démarrage de la société, j'ai acheté un nouvel appartement, à Alicante, ville capital de province, où je vivais auparavant. Pour ceux qui ont eu le courage de lire ce récit de création de société depuis le début, ils se souviendront que je contemplais plusieurs scénarios pour l'année qui vient entre démarrer l'entreprise ici à Ibi et déménager le tout plus tard ou démarrer la société dans la ville où je souhaite vivre à moyen terme et abandonner la location pour y acheter déjà un appartement. La solution de déménager et monter la société paraissait dans un premier temps plus compliquée à mener de front, mais s'avère en fait le plus rentable au niveau coût d'opération et bien plus intéressant sur le plan entreprise.
Aléas
L'achat s'est fait en février. Date d'emménagement: début mai, après des travaux de rénovation dans la salle de bain et la cuisine, la pose de nouveaux sols en gré partout et les peintures. Avec l'achat d'un appartement vient les surprises. Et la surprise cette fois est de taille. En effet, à part la visite d'inspection du bureau municipal d'urbanisme, obligatoire pour accorder le raccord de l'électricité, la ville nous impose la rénovation complète de l'installation, en partant du compteur de l'immeuble, en somme, la mise aux normes 2007. Ce n'est pas tout. Seconde surprise, aussi de taille, on m'a fait savoir, il y a 2 semaines, que préalable au raccord au réseau d'eau, l'appartement doit faire l'objet d'une inspection de salubrité et recevoir un certificat de habitabilité émis par le bureau d'urbanisme.
Je me console en disant qu'au moins je n'aurais jamais à craindre des surchauffes ni des courts-circuit et les vieux tuyaux en plomb seront entièrement remplacés par un circuit en cuivre neuf. On dit même que le cuivre est plutôt efficace pour tuer les petites bêtes comme celles de la légionelle.
Alice devant la salle des glaces
L'inspection est prévue demain matin à 8h00. Petit détail pour ajouter du suspense à l'affaire: l'ensemble d'immeubles, qui occupe un pâté de maisons entier, possède un seul numéro de rue, mais deux entrées sur des rues parallèles. De plus, le nom de la rue ne paraît pas sur les plans.
Si un jour ce fut réellement une rue ou un passage publique, aujourd'hui il n'en reste rien, car, fermé par des grilles aux deux extrémités, le portail donne sur des marches qui mènent à la grande place qui occupent le centre avec 14 immeubles autour, le rez-de-chaussée étant en fait au niveau d'un premier. Pour compliquer le tout, le timbre de mon interphone n'a jamais été connecté et ne sonne donc pas.
Résultat: il est inutile d'attendre les livreurs dans l'appartement. Si j'attends devant une des portes d'entrée, il se peut bien que les inspecteurs d'urbanisme se présentent à l'autre porte dans la rue opposés. Comme Alice dans la maison des glaces.
Une adresse qui n'existe pas
D'ailleurs je viens d'en faire l'expérience à deux reprises, la première avec un service d'enlèvement de vieux meubles, style Emmaus, qui m'a soutenu mordicus que l'adresse n'existait pas. A l'époque, je pensais que c'était lui qui ne voulait pas se déranger. Et la seconde fois le problème s'est présenté avec la livraison du nouveau chauffe-eau électrique par une agence multinationale de transport de colis. Depuis deux semaines sans pouvoir prendre réception, eux passant devant le portail sans laisser d'avis de passage et sans appeler, et mon ouvrier attendant sans jamais voir ni recevoir d'appel de personne. Aujourd'hui, le livreur, sans doute s'estimant vaincu, s'est enfin décidé à m'appeler. Pourquoi faire court et simple quand on peut faire long et agonisant. Soulagée de récupérer mon nouveau chauffe-eau enfin, j'ai immédiatement prévenu l'ouvrier, et voilà, en 5 minutes le chauffe-eau était livré.
Il faut absolument que désormais je donne une adresse de livraison dans une des rues parallèles pour éviter ce problème et espérer que le problème de l'interphone se règle au plus vite.
Les inspecteurs des travaux finis
Demain donc, On attend Messieurs les inspecteurs des travaux finis du bureau d'urbanisme. Vont-ils donner leur bénédiction, le fameux certificat de habitabilité(certificado de habitabilidad)? Normalement oui... à suivre.
posted by Nagy @ 13:15
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